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Le second tour de l’élection municipale, avec le passage à gauche de nombreuses villes, confirme et amplifie les résultats du premier. C’est une sanction
très nette de Sarkozy, de son gouvernement, de ses ministres-candidats et de l’UMP dans les villes. Le mécontentement populaire est profond. Les réformes antisociales sont rejetées. La légitimité
du gouvernement est largement entamée. François Fillon fait le sourd. Il ne veut tirer aucune leçon nationale de cette raclée. Il s’acharne. Il veut accélérer la réforme des retraites vers les 41
annuités. Il répond par le cynisme à la souffrance sociale. La situation est mure pour que le carton jaune envoyé par le vote vire au rouge au moyen de très grandes mobilisations. Toute la gauche
politique et sociale doit s’engager unie dans cette voie.